Cet article est à retrouver dans le magazine n°1218 en kiosques cette semaine "Avant qu'ils ne nous renferment, déconfinons notre libido", disponible en ligne pour seulement 1,99 euros.
Premier rendez-vous Tinder pour Ambre, 48 ans, peu après la levée du confinement. Les cafés étant fermés, elle a accepté de se rendre chez l'homme avec qui elle échange depuis quelques jours sur l'application de rencontres. « Nous avons passé un excellent moment, avec chaussures déposées à l'entrée, gel hydroalcoolique pour nous deux à mon arrivée, après m'être lavé les mains, détaille-t-elle. Nous avons discuté, puis, au moment où nous allions nous rapprocher, ce fut douche chacun à son tour. Pas glamour, mais amusant. Nous avons ensuite fait ce que nous souhaitions sans nous embrasser, Covid oblige, et, après un petit moment de tendresse, nouvelle douche. » Un protocole amoureux qu'Ambre présente comme « une condition sine qua non » pour ses futurs prétendants. À croire qu'Emmanuel Macron avait raison quand il expliquait aux Français, le 16 mars, que la vie post-Covid « ne sera pas un retour aux jours d'avant ». Mais à ce point-là ?
Pas de trêve dans les rapprochements, pourtant. Pendant le confinement, beaucoup de célibataires se sont inscrits sur les applis de rencontres, qui ont vu leur fréquentation battre des records. Un moyen de lutter contre la frustration imposée, qui s'est souvent traduite par de longues relations épistolaires. Et, dès la fin de l'injonction à rester chez soi, Veronica, 46 ans, a constaté un relâchement de la bride sanitaire chez les hommes à qui elle pouvait...
July 16, 2020 at 08:31PM
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"On sent un grand lâchage hormonal" : après le confinement, comme un parfum de libération sexuelle - Marianne
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